⚓ J'ai jeté l'encre avec « Fauna » de Alissa York

Éditions Joelle Losfeld paru en 2011 - Traduit de l'anglais (Canada) par Florence Lévy-Paoloni
Titre original : Fauna - 336 pages

▶ Quatrième de couverture : Après avoir passé des années à poursuivre les trafiquants d'animaux exotiques et les braconniers d'espèces en voie de disparition, la jeune agente fédérale Edal Jones, dont la vie est un stress permanent, découvre une communauté qui change alors son ordinaire. Situé entre un large ravin et l'est de la ville de Toronto, l'immense terrain vague qui abrite une casse automobile est un paradis pour les âmes blessées. Guy Howell, son séduisant propriétaire, offre un refuge aux hommes et aux animaux en disgrâce : un faucon affamé, une nichée de ratons laveurs orphelins, un jeune soldat à l'esprit dérangé, une adolescente en fuite et son énorme chien noir. Guy, cet homme rare, doué pour rafistoler les existences en souffrance, aura peut-être une chance de gagner le cœur d'Edal. Mais avant que l'amour puisse s'épanouir, la communauté devra mettre un terme aux violences engendrées par quelques individus malintentionnés.

▶ Mon avis : En terminant cette lecture, je ne sais pas trop quoi en penser, je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, mais je ne peux pas dire que j’ai aimé non plus, bizarre n’est ce pas ?

On va suivre les différents points de vue des personnages : Edal, agent fédéral en congé pour cause de stress ; Guy, propriétaire d’une casse auto s’occupant d’un faucon qu’il a trouvé ; Stephen, travaillant pour Guy, et lui s’occupant de bébés ratons laveur ; Lily, une jeune fille en fuite, dormant dans la rue avec son chien Billy ; Kate, physiothérapeute pour chien ayant perdu son ex-compagne ; et Darius, un jeune garçon en perdition. Ce qui est assez déroutant c’est qu’on passe d’un point de vue à l’autre assez rapidement, ce qui fait que j’ai souvent été perdu à savoir avec quel personnage je me trouvais, j’ai du revenir en arrière de nombreuse fois pour comprendre.

Le livre est découpé comme ceci : un chapitre « le livre de la ville » qui correspond à une journée, et où l’on va suivre les différents personnages ; un chapitre « cercle de bois sombre » où on va revenir sur le passé d’Edal, et connaitre sa vie en tant que petite fille ; et un chapitre « chronique de Darius » où cette fois on revient dans le passé de Darius, et connaître sa vie en tant que petit garçon. Ensuite on revient à un chapitre « le livre de la ville » qui correspond au jour suivant. Le livre commence un lundi, et se termine le lundi suivant. Une semaine pour suivre les différents personnages, une semaine pour apprendre ce qui va les relier.

Ce livre n’est pas un livre d’action, malgré les chapitres consacrés aux passés d’Edal et de Darius, on va aussi souvent revenir dans le passé des autres personnes pendant le déroulement principal de l’histoire. Ce qui rend encore plus déroutant le livre, car en plus d’être perdu dans les différents points de vue, j’ai été aussi perdu avant de comprendre que j’étais dans le passé du personnage.

Malgré tout, je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé le livre, parce que je me suis intéressée à certains aspects de l’histoire. J’aime beaucoup les animaux, et retrouver des personnages qui ont, eux aussi cette passion, et qui en plus, d’une façon ou d’une autre viennent en aide aux animaux, m’a plût. J’ai aimé aussi découvrir comment tous les personnages étaient liée entre eux, apprendre leur passé pour mieux comprendre leur présent.

Pour résumé, un livre assez sympathique… enfin je crois…

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- Fanny - Kathleen - Madame Love -