vendredi 3 juillet 2015

⚓ J'ai jeté l'encre avec « Sois zen et tue-le... » de Cicéron Angledroit

Quatrième de couverture :
Mais qu'est-ce qu'il lui prend, à la mère Costa, de me demander d'enquêter sur la mort de son mari enterré depuis dix ans? Si j'accepte, c'est bien parce que j'ai besoin de sous... Et puis il y a cette histoire de truands de banlieue qui explosent à chaque coin de rue... Et ces SDF qui n'en sont pas... Ajoutez une ou deux femmes mariées, un Yorkshire... Mélangez le tout et dégustez! Mais c'est qui qui tue? Pour le savoir il va falloir me suivre, moi Cicéron Angledroit, jusqu'au bout de cette histoire... Sacrément séducteur, non moins nonchalant et caustique, Cicéron Angledroit est un détective comme on les aime: irrévérencieux, un peu voyou, travaillant dans les marges. Un personnage qui s'inscrit dans la lignée des San Antonio et Burma, qui, à travers son regard décalé et impertinent, nous entraîne dans les noires arcanes d'une famille en apparence bien sous tout rapport... et qui livrera ses secrets d'une manière pour le moins déconcertante.


Mon avis :
Mais qui est Cicéron Angledroit ? C’est bien plus qu’un nom insolite, c’est un détective qui nous entraîne dans ses enquêtes délirantes et aussi dans sa vie sentimentale avec les nombreuses femmes de sa vie… Lire une enquête de Cicéron Angledroit, c’est obligatoirement rire.

Ce que j’aime beaucoup, c’est que Cicéron s’adresse directement à son lecteur, il nous invite dans son histoire et essaye de nous y inclure. Ce qui donne un rapport assez intimiste entre le livre et le lecteur, en plus de nous faire sourire avec ses apartés exprès à notre attention.

Dans ce premier opus, Cicéron Angledroit nous raconte les tenant et aboutissent de son enquête confié par Mme Costa (la même que Fallait pas écraser la vieille…). Il entrecoupe son récit avec l’affaire des personnes qui explosent, occupant la police locale, et ses rencontres avec les femmes de sa vie : sa mère, sa fille Elve, et ses discutions torrides avec Brigitte. Je vais citer l’auteur « Je ne vais pas vous faire un résumé maintenant, comme font les auteurs qui ne savent pas quoi dire et qui font ainsi du remplissage. Moi, pour le remplissage, je préfère les scènes d’amour ». Je ne sais pas vous, mais moi j’adore et j’adhère, surtout que ses passages d’amour sont toujours raconter avec humour et ne sont pas envahissant.

Je me suis laissée porter par cette histoire. J’ai aimé la façon dont les informations clefs arrivent jusqu’à Cicéron. J’ai aimé la façon dont les femmes de sa vie lui tombent dessus. J’ai aimé découvrir la vie de famille, disons débridée, des Costa. J’ai aimé les traits d’humour jusque dans la numérotation des chapitres (Vuit).

Si vous ne l’avez toujours pas compris, j’ai beaucoup aimé ce « petit » polar qui mine de rien nous parle de la vie quotidienne, et qui dédramatise des évènements assez sombre avec l’humour de son détective pas comme les autres.

12 commentaires:

  1. Il m'a l'air d'être bien comme roman !! :)

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  2. Oh merci !!! J'en suis rouge de plaisir !!
    Cicé ;)

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  3. Tu me donnes bien envie de le découvrir :)

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  4. c'est vrai que cette intimité installée avec le lecteur est séduisante ^^

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  5. Rien que la couverte me donne envie de le lire :) Ta chronique confirme cette envie :)

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    1. J'espère t'avoir suffisamment convaincu pour que tu sautes le pas :)

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  6. Mais alors là !!! J'en suis tout rouge (et c'est pas que le froid de l'hiver qui arrive :) ) .....Un grand merci chère Chris !!!!!
    Cicé ;)

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