Christiane est une femme vivant dans les années 30. Elle prend la décision de quitter le confort de son foyer pour rejoindre son mari sur les côtés du Spitzberg, une île de l’Arctique. Dans ce roman elle dévoile son aventure dans une cabane installée dans un lieu totalement désolé. Les jours passent dans un premier temps sans que la nuit ne se présente pour finir par vivre dans une obscurité totale quand la courbe du soleil n’atteint plus ces latitudes.
Ce qui m’a attiré dans un premier temps, c’est le fait que cette femme ai prit cette décision de partir dans ces terres reculées. Pour son époque, c’est une vraie révolution. Et bien que cette décision, peu commune pour une femme à son époque, soit évoquée, le lecteur ne sait pas ce qui a finalement poussé l’autrice à partir. A moins que la raison m’est échappée. En prenant du recul, je me dis que j’attache peut-être trop d’importance à cette raison, et qu’elle n’a pas lieu d’être : après tout, faut-il vraiment une raison pour partir à l’aventure ?
Ce roman est totalement dépaysant, le rythme de vie dans l’Article n’est clairement pas le même que notre vie quotidienne. Les priorités ne sont pas les mêmes non plus. C’est une vie dangereuse, le froid est omniprésent, sans compter les bêtes sauvages qui rôdent. Il faut aussi savoir se contenter des choses les plus simples de la vie dans ce paysage vide et blanc, loin de toute civilisation.
En ouvrant les pages de ce roman, il ne faut pas vous attendre à une grande épopée. Ce roman est très descriptives, sur les paysages, sur les tâches quotidiennes et ses aléas, sur ce qu’à pu ressentir l’autrice. J’ai trouvé certain passage assez long à lire, et j’ai été déçu par la fin. Le voyage se termine sur le bateau qui ramène l’autrice vers l’Europe, et j’aurai beaucoup aimé avoir son ressentit sur le retour à la civilisation après une année passé dans l’isolement totale.
En bref, vous découvriez dans ce roman des paysages avec une autre couleur et des charmes insoupçonné. Malheureusement, je n’ai pas été totalement convaincu, notamment à cause des passages parfois longs et de la fin du roman. Le roman reste quand même intéressant et offre un dépaysement total.
mercredi 21 février 2018
⚓ J'ai jeté l'encre avec « Une femme dans la nuit polaire » de Christiane Ritter
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Je pense qu'il y a la plupart du temps une raison à tout, simplement parfois on ne parvient pas à l'expliquer :)
RépondreSupprimerWahou, j'ai tout d'abord admiré ta nouvelle magnifique bannière, j'adore !!!
RépondreSupprimerSinon je ne connaissais pas du tout ce roman et je t'avoue ne pas être tentée, pas mon genre :P